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Conseil National des Libertés : Fiche d’Identité d’association, Wiki, Adresse & Contact

L’association Conseil National des Libertés est Fondée en 1998 Tunis et spécialisée dans les secteurs Droits de l’Homme autres.

Wiki & Informations Conseil National des Libertés

Informations générales

  • Dénomination : Conseil National des Libertés
  • L’association est aussi connue sous le nom de : CNLT
  • Fondée en 1998 Tunis
  • Adresse : –    11, rue Borj Bourguiba, 5e etage, 1002 Tunis 
  • Contact

Activités

L’association Conseil National des Libertés opère dans les secteurs suivantes : Droits de l’Homme autres.

Membres et structure

  • Structure : – Association 
  • Membre de : –

Président(e) de l’association : Sihem Ben Sedrine

Description de l’association

Le Conseil National pour les Libertés en Tunisie est une ONG tunisienne de droits humains qui a été constituée au 10 décembre 1998 par une quarantaine d’intellectuels dissidents qui ont décidé de rompre le glacis de la terreur qui figeait la société tunisienne dans un silence de cimetière.

A cette époque aucune association autonome de défense des droits humains n’était autorisée à exister légalement ou à s’exprimer. Son acte de naissance qui était l’aboutissement d’une série d’initiatives de résistance ponctuelles des démocrates par voie de pétitions était en soi un défi frontal au pouvoir. L’atout humain qu’a constitué la cohésion du noyau fondateur, la qualité et la richesse des sensibilités de ces personnalités appartenant à pas moins de 4 générations différentes et le fonctionnement collégial de ses structures ont constitué un véritable bouclier humain face à la répression.

Dans sa déclaration constitutive, le CNLT annonçait : « Nous exprimons en toute responsabilité notre intention d’assurer une vigilance quant à l’état des libertés individuelles et collectives en Tunisie, en vue de les défendre, de veiller à ce que les mécanismes du pouvoir et les lois du pays soient conformes aux exigences d’une société libre ».

Cet acte de défi émanant de personnalités connues de la société civile tunisiennes a désarçonné le pouvoir qui a été contraint de tolérer cette nouvelle formation à laquelle il refuse à ce jour d’accorder le visa légal. Le choix fait dès le départ par les fondateurs du CNLT de s’exprimer par le biais de cette fenêtre que représente un site internet (le premier site tunisien dissident fondé en juillet 1999), dans un contexte de verrouillage total des médias locaux, a favorisé la visibilité de l’ONG en même temps que sa protection. D’un autre côté, au sein de la société, l’exemple fait tache d’huile.

Les nouvelles mœurs instaurées par le CNLT, qui consistent à dire « on ne se contente pas de revendiquer nos droits, on les exerce », font des émules et l’on voit fleurir d’autres association qui affichent la légitimité de leur existence illégale (RAID). Une véritable recomposition de la scène démocratique s’opère, balayant les découpages traditionnels, réhabilitant l’engagement militant. Les institutions contraintes à la paralysie sont réactivées et les espaces désertés sont à nouveau investis (LTDH…).

Quand le CNLT publie son premier rapport sur l’état des libertés en mars 2000, un autre seuil est franchi dans l’interpellation du pouvoir, un tableau sans fard est brossé, décrivant un système policier dans un langage franc qui rompt avec les nuances dans lesquelles on avait coutume d’envelopper les critiques.

Ce faisant, un autre niveau du mur de la répression, multiforme et constante, qui continuait de sévir, ne parvenait pas à contenir le mouvement qui se dessinait dans la société. La politique de la terreur avait perdu de son efficacité, il fallait trouver autre chose.

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